Les pratiques douteuses

Cela commence par des considérations objectives intéressantes sur la conscience et la spiritualité par rapport à la mort, avec des intervenants scientifiques de qualité, mais qui semble s’’engager ensuite dans une approche moins rigoureuse qui me paraît ouverte davantage au spiritisme, au sens d’une utilisation humaine de l’esprit séparée de Dieu, qu’à une vie par l’esprit, donné par Dieu, pour vivre en harmonie avec Lui.

Il me semble qu’il ne faut jamais oublier que la science reste toujours un point de vue humain, terrestre, et que Dieu est au-delà. La vie de Dieu transcende tout ce que la science ou les hommes peuvent en dire.

Ensuite à certains moments, cela semble devenir quasiment une promotion de la pratique des médiums et même finalement de « capteurs » « scientifiques » des défunts. Prudence. Et même, méfiance.

N’oublions jamais que les meilleurs mensonges font usage de beaucoup de vérité.

N’oublions pas l’enseignement de l’Eglise que nous propose le Catéchisme :

« 2113 L’idolâtrie ne concerne pas seulement les faux cultes du paganisme. Elle reste une tentation constante de la foi. Elle consiste à diviniser ce qui n’est pas Dieu. Il y a idolâtrie dès lors que l’homme honore et révère une créature à la place de Dieu, qu’il s’agisse des dieux ou des démons (par exemple le satanisme), de pouvoir, de plaisir, de la race, des ancêtres…
L’idolâtrie récuse l’unique Seigneurie de Dieu ; elle est donc incompatible avec la communion divine (cf. Ga 5, 20 ; Ep 5, 5).

2116 Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts
La consultation des horoscopes, …les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. »